Optimise ta rentabilité malgré l’encadrement des loyers en 2025

Découvre comment optimiser ta rentabilité locative malgré l’encadrement des loyers en 2025. Stratégies, astuces fiscales et conseils d'investisseur malin !

Optimise ta rentabilité malgré l’encadrement des loyers en 2025

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Optimise ta rentabilité malgré l’encadrement des loyers en 2025

Découvre comment optimiser ta rentabilité locative malgré l’encadrement des loyers en 2025. Stratégies, astuces fiscales et conseils d'investisseur malin !

Tu possèdes un bien immobilier ou tu songes à investir ? Alors tu as sûrement déjà entendu parler de l’encadrement des loyers, cette régulation mise en place dans plusieurs grandes villes françaises pour freiner la hausse des loyers. Si cette mesure vise à protéger les locataires, elle peut aussi représenter un vrai casse-tête pour les propriétaires qui souhaitent rentabiliser leur investissement.

Mais bonne nouvelle : même avec l’encadrement des loyers, tu peux optimiser ta rentabilité ! En comprenant les règles du jeu et en appliquant des stratégies intelligentes, tu peux continuer à faire fructifier ton patrimoine sans enfreindre la loi. Dans cet article, on t’explique tout, étape par étape, pour que tu puisses tirer le meilleur parti de ton bien immobilier en 2025… et au-delà !

Comprendre l'encadrement des loyers

Définition et objectifs

L’encadrement des loyers, c’est quoi exactement ? Il s’agit d’un dispositif réglementaire qui limite le montant des loyers dans certaines zones dites « tendues ». Ces zones correspondent à des villes où la demande locative est forte (Par exemple Paris ou Lyon), mais où l’offre de logements est insuffisante.

L’objectif de cette régulation est double :

  • Lutter contre les abus et les hausses excessives de loyers, notamment dans les grandes métropoles ;

  • Faciliter l’accès au logement pour les ménages modestes ou les jeunes actifs.

Concrètement, un propriétaire ne peut pas fixer librement son loyer : il doit se référer à un loyer médian de référence, calculé chaque année par la préfecture en fonction du type de logement, de sa taille, de sa localisation et de son époque de construction.

Zones concernées

En 2025, plusieurs grandes agglomérations appliquent l’encadrement des loyers, notamment :

  • Paris et sa petite couronne ;

  • Lyon et Villeurbanne, récemment intégrées au dispositif ;

  • Lille, Hellemmes et Lomme ;

  • MontpellierBordeaux, et d’autres villes comme Plaine Commune (Seine-Saint-Denis).

La liste évolue régulièrement, donc si tu veux savoir si ton bien est concerné, il te suffit de consulter le site officiel du service public.



Modalités de calcul

Chaque année, un arrêté préfectoral fixe 3 types de loyers de référence :

  • Le loyer de référence minoré : 30 % en dessous du loyer médian ;

  • Le loyer de référence (ou médian) : calculé selon les données du marché locatif;

  • Le loyer de référence majoré : 20 % au-dessus du loyer médian.

Tu ne peux pas dépasser le loyer de référence majoré, sauf cas exceptionnel (on y revient plus loin). Le montant est exprimé en euros par mètre carré de surface habitable.

Exemple : pour un studio à Lyon Part-Dieu, le loyer de référence majoré pourrait être de 18€/m². Si ton studio fait 25 m², le loyer maximum sera de 450 € (hors charges).

Impacts sur la rentabilité locative

Limitations imposées

L’encadrement des loyers réduit la liberté de fixation des prix. Tu ne peux pas ajuster ton loyer au gré de la demande ou des rénovations, et tu es contraint de respecter les plafonds fixés par la préfecture. Cela peut être frustrant, surtout si tu proposes un bien refait à neuf dans un quartier très recherché.

De plus, toute augmentation de loyer entre deux locataires ou lors d’un renouvellement de bail est encadrée et doit respecter des conditions strictes.

Conséquences financières

Ce plafonnement peut impacter directement ta rentabilité locative. Si tu avais prévu un loyer de 700€ et que la réglementation t’oblige à louer à 500 €, cela représente une perte annuelle de 2 400€. À terme, cela peut diminuer ton retour sur investissement, ralentir l’amortissement de ton bien, ou te dissuader de réinvestir dans l’immobilier locatif.

Mais rassure-toi : il existe plusieurs leviers légaux pour optimiser ta rentabilité, même avec ces contraintes. C’est ce qu’on va explorer tout de suite !

Stratégies pour optimiser la rentabilité

Utiliser le complément de loyer

Tu proposes un bien avec des caractéristiques exceptionnelles ? Bonne nouvelle : tu peux appliquer un complément de loyer, au-delà du plafond réglementaire.

Conditions pour l’appliquer :

  • Le bien doit comporter des éléments rares : vue exceptionnelle, grande terrasse, matériaux haut de gamme, prestations luxueuses…

  • Ces éléments doivent vraiment différencier ton logement des autres dans la même zone.

  • Tu dois mentionner précisément ce complément et sa justification dans le bail.

👉 Conseil : illustre les spécificités de ton logement avec des photos et des documents pour éviter les contestations.

Investir dans des travaux d'amélioration

Les travaux peuvent être un excellent levier. En effet, si tu réalises d’importants travaux d’amélioration (au moins 6 mois de loyer), tu peux, sous conditions, proposer un nouveau loyer plus élevé, même en zone encadrée.

Parmi les travaux éligibles :

  • Isolation thermique ou phonique,

  • Installation de double vitrage,

  • Rénovation complète de la cuisine ou de la salle de bain.

En améliorant la qualité de ton bien, tu augmentes aussi sa valeur sur le long terme !

Opter pour la location meublée

Autre stratégie puissante : la location meublée. Elle te permet :

  • De fixer un loyer plus élevé que pour une location vide (jusqu’à +30 % en moyenne),

  • De bénéficier d’avantages fiscaux importants si tu optes pour le régime LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel),

  • D’attirer un public plus mobile (étudiants, jeunes actifs…).

C’est une excellente façon d’améliorer ton cash-flow, surtout dans les zones tendues.

Choisir des zones non soumises à l'encadrement

Enfin, tu peux tout simplement investir hors des zones encadrées ! De nombreuses villes moyennes (Clermont-Ferrand, Angers, Metz, etc.) offrent :

  • Des prix d’achat attractifs,

  • Une demande locative stable,

  • Et surtout… la liberté de fixer ton loyer sans contrainte administrative.

Tu gagnes en souplesse tout en profitant d’une rentabilité nette intéressante.

Aspects juridiques et fiscaux à considérer

Respect des obligations légales

Le non-respect de l’encadrement peut coûter cher : amendes allant jusqu’à 5 000 € pour une personne physique (et 15 000 € pour une personne morale). Il est donc essentiel que tu :

  • Vérifies chaque année les nouveaux plafonds publiés,

  • Indiques clairement le loyer de référence dans ton bail,

  • Conformes ton annonce et ton contrat aux exigences de la loi ALUR.



Optimisation fiscale

La rentabilité passe aussi par la fiscalité. Deux régimes principaux s’offrent à toi :

  • Le régime micro-foncier (si tu es en location vide avec moins de 15 000 €/an de revenus locatifs),

  • Le régime réel ou LMNP (si tu veux déduire toutes tes charges, amortir le bien, etc.).

👉 Conseil : fais une simulation avec un expert-comptable ou un outil en ligne pour choisir le régime le plus avantageux pour toi.


L’encadrement des loyers peut sembler contraignant, mais il ne signe pas la fin de la rentabilité immobilière ! En utilisant les bons leviers, en restant créatif et informé, tu peux continuer à bâtir un patrimoine solide, rentable, et conforme à la législation.

Julien Paygnard

25 avr. 2025

Découvre Nos autres articles

Juridique

Expulsion locative : étapes, délais, causes et recours pour éviter les erreurs

Fiscalité

Défiscalise avec un monument historique et booste ton patrimoine

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Tu possèdes un bien immobilier ou tu songes à investir ? Alors tu as sûrement déjà entendu parler de l’encadrement des loyers, cette régulation mise en place dans plusieurs grandes villes françaises pour freiner la hausse des loyers. Si cette mesure vise à protéger les locataires, elle peut aussi représenter un vrai casse-tête pour les propriétaires qui souhaitent rentabiliser leur investissement.

Mais bonne nouvelle : même avec l’encadrement des loyers, tu peux optimiser ta rentabilité ! En comprenant les règles du jeu et en appliquant des stratégies intelligentes, tu peux continuer à faire fructifier ton patrimoine sans enfreindre la loi. Dans cet article, on t’explique tout, étape par étape, pour que tu puisses tirer le meilleur parti de ton bien immobilier en 2025… et au-delà !

Comprendre l'encadrement des loyers

Définition et objectifs

L’encadrement des loyers, c’est quoi exactement ? Il s’agit d’un dispositif réglementaire qui limite le montant des loyers dans certaines zones dites « tendues ». Ces zones correspondent à des villes où la demande locative est forte (Par exemple Paris ou Lyon), mais où l’offre de logements est insuffisante.

L’objectif de cette régulation est double :

  • Lutter contre les abus et les hausses excessives de loyers, notamment dans les grandes métropoles ;

  • Faciliter l’accès au logement pour les ménages modestes ou les jeunes actifs.

Concrètement, un propriétaire ne peut pas fixer librement son loyer : il doit se référer à un loyer médian de référence, calculé chaque année par la préfecture en fonction du type de logement, de sa taille, de sa localisation et de son époque de construction.

Zones concernées

En 2025, plusieurs grandes agglomérations appliquent l’encadrement des loyers, notamment :

  • Paris et sa petite couronne ;

  • Lyon et Villeurbanne, récemment intégrées au dispositif ;

  • Lille, Hellemmes et Lomme ;

  • MontpellierBordeaux, et d’autres villes comme Plaine Commune (Seine-Saint-Denis).

La liste évolue régulièrement, donc si tu veux savoir si ton bien est concerné, il te suffit de consulter le site officiel du service public.



Modalités de calcul

Chaque année, un arrêté préfectoral fixe 3 types de loyers de référence :

  • Le loyer de référence minoré : 30 % en dessous du loyer médian ;

  • Le loyer de référence (ou médian) : calculé selon les données du marché locatif;

  • Le loyer de référence majoré : 20 % au-dessus du loyer médian.

Tu ne peux pas dépasser le loyer de référence majoré, sauf cas exceptionnel (on y revient plus loin). Le montant est exprimé en euros par mètre carré de surface habitable.

Exemple : pour un studio à Lyon Part-Dieu, le loyer de référence majoré pourrait être de 18€/m². Si ton studio fait 25 m², le loyer maximum sera de 450 € (hors charges).

Impacts sur la rentabilité locative

Limitations imposées

L’encadrement des loyers réduit la liberté de fixation des prix. Tu ne peux pas ajuster ton loyer au gré de la demande ou des rénovations, et tu es contraint de respecter les plafonds fixés par la préfecture. Cela peut être frustrant, surtout si tu proposes un bien refait à neuf dans un quartier très recherché.

De plus, toute augmentation de loyer entre deux locataires ou lors d’un renouvellement de bail est encadrée et doit respecter des conditions strictes.

Conséquences financières

Ce plafonnement peut impacter directement ta rentabilité locative. Si tu avais prévu un loyer de 700€ et que la réglementation t’oblige à louer à 500 €, cela représente une perte annuelle de 2 400€. À terme, cela peut diminuer ton retour sur investissement, ralentir l’amortissement de ton bien, ou te dissuader de réinvestir dans l’immobilier locatif.

Mais rassure-toi : il existe plusieurs leviers légaux pour optimiser ta rentabilité, même avec ces contraintes. C’est ce qu’on va explorer tout de suite !

Stratégies pour optimiser la rentabilité

Utiliser le complément de loyer

Tu proposes un bien avec des caractéristiques exceptionnelles ? Bonne nouvelle : tu peux appliquer un complément de loyer, au-delà du plafond réglementaire.

Conditions pour l’appliquer :

  • Le bien doit comporter des éléments rares : vue exceptionnelle, grande terrasse, matériaux haut de gamme, prestations luxueuses…

  • Ces éléments doivent vraiment différencier ton logement des autres dans la même zone.

  • Tu dois mentionner précisément ce complément et sa justification dans le bail.

👉 Conseil : illustre les spécificités de ton logement avec des photos et des documents pour éviter les contestations.

Investir dans des travaux d'amélioration

Les travaux peuvent être un excellent levier. En effet, si tu réalises d’importants travaux d’amélioration (au moins 6 mois de loyer), tu peux, sous conditions, proposer un nouveau loyer plus élevé, même en zone encadrée.

Parmi les travaux éligibles :

  • Isolation thermique ou phonique,

  • Installation de double vitrage,

  • Rénovation complète de la cuisine ou de la salle de bain.

En améliorant la qualité de ton bien, tu augmentes aussi sa valeur sur le long terme !

Opter pour la location meublée

Autre stratégie puissante : la location meublée. Elle te permet :

  • De fixer un loyer plus élevé que pour une location vide (jusqu’à +30 % en moyenne),

  • De bénéficier d’avantages fiscaux importants si tu optes pour le régime LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel),

  • D’attirer un public plus mobile (étudiants, jeunes actifs…).

C’est une excellente façon d’améliorer ton cash-flow, surtout dans les zones tendues.

Choisir des zones non soumises à l'encadrement

Enfin, tu peux tout simplement investir hors des zones encadrées ! De nombreuses villes moyennes (Clermont-Ferrand, Angers, Metz, etc.) offrent :

  • Des prix d’achat attractifs,

  • Une demande locative stable,

  • Et surtout… la liberté de fixer ton loyer sans contrainte administrative.

Tu gagnes en souplesse tout en profitant d’une rentabilité nette intéressante.

Aspects juridiques et fiscaux à considérer

Respect des obligations légales

Le non-respect de l’encadrement peut coûter cher : amendes allant jusqu’à 5 000 € pour une personne physique (et 15 000 € pour une personne morale). Il est donc essentiel que tu :

  • Vérifies chaque année les nouveaux plafonds publiés,

  • Indiques clairement le loyer de référence dans ton bail,

  • Conformes ton annonce et ton contrat aux exigences de la loi ALUR.



Optimisation fiscale

La rentabilité passe aussi par la fiscalité. Deux régimes principaux s’offrent à toi :

  • Le régime micro-foncier (si tu es en location vide avec moins de 15 000 €/an de revenus locatifs),

  • Le régime réel ou LMNP (si tu veux déduire toutes tes charges, amortir le bien, etc.).

👉 Conseil : fais une simulation avec un expert-comptable ou un outil en ligne pour choisir le régime le plus avantageux pour toi.


L’encadrement des loyers peut sembler contraignant, mais il ne signe pas la fin de la rentabilité immobilière ! En utilisant les bons leviers, en restant créatif et informé, tu peux continuer à bâtir un patrimoine solide, rentable, et conforme à la législation.

Julien Paygnard

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Expulsion locative : étapes, délais, causes et recours pour éviter les erreurs

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Défiscalise avec un monument historique et booste ton patrimoine

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Mais bonne nouvelle : même avec l’encadrement des loyers, tu peux optimiser ta rentabilité ! En comprenant les règles du jeu et en appliquant des stratégies intelligentes, tu peux continuer à faire fructifier ton patrimoine sans enfreindre la loi. Dans cet article, on t’explique tout, étape par étape, pour que tu puisses tirer le meilleur parti de ton bien immobilier en 2025… et au-delà !

Comprendre l'encadrement des loyers

Définition et objectifs

L’encadrement des loyers, c’est quoi exactement ? Il s’agit d’un dispositif réglementaire qui limite le montant des loyers dans certaines zones dites « tendues ». Ces zones correspondent à des villes où la demande locative est forte (Par exemple Paris ou Lyon), mais où l’offre de logements est insuffisante.

L’objectif de cette régulation est double :

  • Lutter contre les abus et les hausses excessives de loyers, notamment dans les grandes métropoles ;

  • Faciliter l’accès au logement pour les ménages modestes ou les jeunes actifs.

Concrètement, un propriétaire ne peut pas fixer librement son loyer : il doit se référer à un loyer médian de référence, calculé chaque année par la préfecture en fonction du type de logement, de sa taille, de sa localisation et de son époque de construction.

Zones concernées

En 2025, plusieurs grandes agglomérations appliquent l’encadrement des loyers, notamment :

  • Paris et sa petite couronne ;

  • Lyon et Villeurbanne, récemment intégrées au dispositif ;

  • Lille, Hellemmes et Lomme ;

  • MontpellierBordeaux, et d’autres villes comme Plaine Commune (Seine-Saint-Denis).

La liste évolue régulièrement, donc si tu veux savoir si ton bien est concerné, il te suffit de consulter le site officiel du service public.



Modalités de calcul

Chaque année, un arrêté préfectoral fixe 3 types de loyers de référence :

  • Le loyer de référence minoré : 30 % en dessous du loyer médian ;

  • Le loyer de référence (ou médian) : calculé selon les données du marché locatif;

  • Le loyer de référence majoré : 20 % au-dessus du loyer médian.

Tu ne peux pas dépasser le loyer de référence majoré, sauf cas exceptionnel (on y revient plus loin). Le montant est exprimé en euros par mètre carré de surface habitable.

Exemple : pour un studio à Lyon Part-Dieu, le loyer de référence majoré pourrait être de 18€/m². Si ton studio fait 25 m², le loyer maximum sera de 450 € (hors charges).

Impacts sur la rentabilité locative

Limitations imposées

L’encadrement des loyers réduit la liberté de fixation des prix. Tu ne peux pas ajuster ton loyer au gré de la demande ou des rénovations, et tu es contraint de respecter les plafonds fixés par la préfecture. Cela peut être frustrant, surtout si tu proposes un bien refait à neuf dans un quartier très recherché.

De plus, toute augmentation de loyer entre deux locataires ou lors d’un renouvellement de bail est encadrée et doit respecter des conditions strictes.

Conséquences financières

Ce plafonnement peut impacter directement ta rentabilité locative. Si tu avais prévu un loyer de 700€ et que la réglementation t’oblige à louer à 500 €, cela représente une perte annuelle de 2 400€. À terme, cela peut diminuer ton retour sur investissement, ralentir l’amortissement de ton bien, ou te dissuader de réinvestir dans l’immobilier locatif.

Mais rassure-toi : il existe plusieurs leviers légaux pour optimiser ta rentabilité, même avec ces contraintes. C’est ce qu’on va explorer tout de suite !

Stratégies pour optimiser la rentabilité

Utiliser le complément de loyer

Tu proposes un bien avec des caractéristiques exceptionnelles ? Bonne nouvelle : tu peux appliquer un complément de loyer, au-delà du plafond réglementaire.

Conditions pour l’appliquer :

  • Le bien doit comporter des éléments rares : vue exceptionnelle, grande terrasse, matériaux haut de gamme, prestations luxueuses…

  • Ces éléments doivent vraiment différencier ton logement des autres dans la même zone.

  • Tu dois mentionner précisément ce complément et sa justification dans le bail.

👉 Conseil : illustre les spécificités de ton logement avec des photos et des documents pour éviter les contestations.

Investir dans des travaux d'amélioration

Les travaux peuvent être un excellent levier. En effet, si tu réalises d’importants travaux d’amélioration (au moins 6 mois de loyer), tu peux, sous conditions, proposer un nouveau loyer plus élevé, même en zone encadrée.

Parmi les travaux éligibles :

  • Isolation thermique ou phonique,

  • Installation de double vitrage,

  • Rénovation complète de la cuisine ou de la salle de bain.

En améliorant la qualité de ton bien, tu augmentes aussi sa valeur sur le long terme !

Opter pour la location meublée

Autre stratégie puissante : la location meublée. Elle te permet :

  • De fixer un loyer plus élevé que pour une location vide (jusqu’à +30 % en moyenne),

  • De bénéficier d’avantages fiscaux importants si tu optes pour le régime LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel),

  • D’attirer un public plus mobile (étudiants, jeunes actifs…).

C’est une excellente façon d’améliorer ton cash-flow, surtout dans les zones tendues.

Choisir des zones non soumises à l'encadrement

Enfin, tu peux tout simplement investir hors des zones encadrées ! De nombreuses villes moyennes (Clermont-Ferrand, Angers, Metz, etc.) offrent :

  • Des prix d’achat attractifs,

  • Une demande locative stable,

  • Et surtout… la liberté de fixer ton loyer sans contrainte administrative.

Tu gagnes en souplesse tout en profitant d’une rentabilité nette intéressante.

Aspects juridiques et fiscaux à considérer

Respect des obligations légales

Le non-respect de l’encadrement peut coûter cher : amendes allant jusqu’à 5 000 € pour une personne physique (et 15 000 € pour une personne morale). Il est donc essentiel que tu :

  • Vérifies chaque année les nouveaux plafonds publiés,

  • Indiques clairement le loyer de référence dans ton bail,

  • Conformes ton annonce et ton contrat aux exigences de la loi ALUR.



Optimisation fiscale

La rentabilité passe aussi par la fiscalité. Deux régimes principaux s’offrent à toi :

  • Le régime micro-foncier (si tu es en location vide avec moins de 15 000 €/an de revenus locatifs),

  • Le régime réel ou LMNP (si tu veux déduire toutes tes charges, amortir le bien, etc.).

👉 Conseil : fais une simulation avec un expert-comptable ou un outil en ligne pour choisir le régime le plus avantageux pour toi.


L’encadrement des loyers peut sembler contraignant, mais il ne signe pas la fin de la rentabilité immobilière ! En utilisant les bons leviers, en restant créatif et informé, tu peux continuer à bâtir un patrimoine solide, rentable, et conforme à la législation.

Julien Paygnard

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Expulsion locative : étapes, délais, causes et recours pour éviter les erreurs

Fiscalité

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Mais bonne nouvelle : même avec l’encadrement des loyers, tu peux optimiser ta rentabilité ! En comprenant les règles du jeu et en appliquant des stratégies intelligentes, tu peux continuer à faire fructifier ton patrimoine sans enfreindre la loi. Dans cet article, on t’explique tout, étape par étape, pour que tu puisses tirer le meilleur parti de ton bien immobilier en 2025… et au-delà !

Comprendre l'encadrement des loyers

Définition et objectifs

L’encadrement des loyers, c’est quoi exactement ? Il s’agit d’un dispositif réglementaire qui limite le montant des loyers dans certaines zones dites « tendues ». Ces zones correspondent à des villes où la demande locative est forte (Par exemple Paris ou Lyon), mais où l’offre de logements est insuffisante.

L’objectif de cette régulation est double :

  • Lutter contre les abus et les hausses excessives de loyers, notamment dans les grandes métropoles ;

  • Faciliter l’accès au logement pour les ménages modestes ou les jeunes actifs.

Concrètement, un propriétaire ne peut pas fixer librement son loyer : il doit se référer à un loyer médian de référence, calculé chaque année par la préfecture en fonction du type de logement, de sa taille, de sa localisation et de son époque de construction.

Zones concernées

En 2025, plusieurs grandes agglomérations appliquent l’encadrement des loyers, notamment :

  • Paris et sa petite couronne ;

  • Lyon et Villeurbanne, récemment intégrées au dispositif ;

  • Lille, Hellemmes et Lomme ;

  • MontpellierBordeaux, et d’autres villes comme Plaine Commune (Seine-Saint-Denis).

La liste évolue régulièrement, donc si tu veux savoir si ton bien est concerné, il te suffit de consulter le site officiel du service public.



Modalités de calcul

Chaque année, un arrêté préfectoral fixe 3 types de loyers de référence :

  • Le loyer de référence minoré : 30 % en dessous du loyer médian ;

  • Le loyer de référence (ou médian) : calculé selon les données du marché locatif;

  • Le loyer de référence majoré : 20 % au-dessus du loyer médian.

Tu ne peux pas dépasser le loyer de référence majoré, sauf cas exceptionnel (on y revient plus loin). Le montant est exprimé en euros par mètre carré de surface habitable.

Exemple : pour un studio à Lyon Part-Dieu, le loyer de référence majoré pourrait être de 18€/m². Si ton studio fait 25 m², le loyer maximum sera de 450 € (hors charges).

Impacts sur la rentabilité locative

Limitations imposées

L’encadrement des loyers réduit la liberté de fixation des prix. Tu ne peux pas ajuster ton loyer au gré de la demande ou des rénovations, et tu es contraint de respecter les plafonds fixés par la préfecture. Cela peut être frustrant, surtout si tu proposes un bien refait à neuf dans un quartier très recherché.

De plus, toute augmentation de loyer entre deux locataires ou lors d’un renouvellement de bail est encadrée et doit respecter des conditions strictes.

Conséquences financières

Ce plafonnement peut impacter directement ta rentabilité locative. Si tu avais prévu un loyer de 700€ et que la réglementation t’oblige à louer à 500 €, cela représente une perte annuelle de 2 400€. À terme, cela peut diminuer ton retour sur investissement, ralentir l’amortissement de ton bien, ou te dissuader de réinvestir dans l’immobilier locatif.

Mais rassure-toi : il existe plusieurs leviers légaux pour optimiser ta rentabilité, même avec ces contraintes. C’est ce qu’on va explorer tout de suite !

Stratégies pour optimiser la rentabilité

Utiliser le complément de loyer

Tu proposes un bien avec des caractéristiques exceptionnelles ? Bonne nouvelle : tu peux appliquer un complément de loyer, au-delà du plafond réglementaire.

Conditions pour l’appliquer :

  • Le bien doit comporter des éléments rares : vue exceptionnelle, grande terrasse, matériaux haut de gamme, prestations luxueuses…

  • Ces éléments doivent vraiment différencier ton logement des autres dans la même zone.

  • Tu dois mentionner précisément ce complément et sa justification dans le bail.

👉 Conseil : illustre les spécificités de ton logement avec des photos et des documents pour éviter les contestations.

Investir dans des travaux d'amélioration

Les travaux peuvent être un excellent levier. En effet, si tu réalises d’importants travaux d’amélioration (au moins 6 mois de loyer), tu peux, sous conditions, proposer un nouveau loyer plus élevé, même en zone encadrée.

Parmi les travaux éligibles :

  • Isolation thermique ou phonique,

  • Installation de double vitrage,

  • Rénovation complète de la cuisine ou de la salle de bain.

En améliorant la qualité de ton bien, tu augmentes aussi sa valeur sur le long terme !

Opter pour la location meublée

Autre stratégie puissante : la location meublée. Elle te permet :

  • De fixer un loyer plus élevé que pour une location vide (jusqu’à +30 % en moyenne),

  • De bénéficier d’avantages fiscaux importants si tu optes pour le régime LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel),

  • D’attirer un public plus mobile (étudiants, jeunes actifs…).

C’est une excellente façon d’améliorer ton cash-flow, surtout dans les zones tendues.

Choisir des zones non soumises à l'encadrement

Enfin, tu peux tout simplement investir hors des zones encadrées ! De nombreuses villes moyennes (Clermont-Ferrand, Angers, Metz, etc.) offrent :

  • Des prix d’achat attractifs,

  • Une demande locative stable,

  • Et surtout… la liberté de fixer ton loyer sans contrainte administrative.

Tu gagnes en souplesse tout en profitant d’une rentabilité nette intéressante.

Aspects juridiques et fiscaux à considérer

Respect des obligations légales

Le non-respect de l’encadrement peut coûter cher : amendes allant jusqu’à 5 000 € pour une personne physique (et 15 000 € pour une personne morale). Il est donc essentiel que tu :

  • Vérifies chaque année les nouveaux plafonds publiés,

  • Indiques clairement le loyer de référence dans ton bail,

  • Conformes ton annonce et ton contrat aux exigences de la loi ALUR.



Optimisation fiscale

La rentabilité passe aussi par la fiscalité. Deux régimes principaux s’offrent à toi :

  • Le régime micro-foncier (si tu es en location vide avec moins de 15 000 €/an de revenus locatifs),

  • Le régime réel ou LMNP (si tu veux déduire toutes tes charges, amortir le bien, etc.).

👉 Conseil : fais une simulation avec un expert-comptable ou un outil en ligne pour choisir le régime le plus avantageux pour toi.


L’encadrement des loyers peut sembler contraignant, mais il ne signe pas la fin de la rentabilité immobilière ! En utilisant les bons leviers, en restant créatif et informé, tu peux continuer à bâtir un patrimoine solide, rentable, et conforme à la législation.

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